SPACE ODDITY
Fondation d'entreprise Francès - Galerie Françoise
2022












  Du 17 septembre au 12 novembre 2022, la Fondation Francès accueille la GALERIE FRANÇOISE et son exposition, SPACE ODDITY, consacrée aux travaux de EUNWAN HAN et ROBINSON HAAS. La Fondation présentera également des œuvres de sa collection réalisées par Élodie Antoine et une toile de Philippe Decrauzat.

 Titre de la fameuse chanson de David Bowie sortie en 1969, elle-même inspirée du film 2001, L’Odyssée de l’Espace (Stanley Kubrick, 1968), SPACE ODDITY est une ode aux bizarreries de l’espace et perturbations visuelles. Les œuvres présentées, dessins, tableaux et sculptures souples, multiplient les effets d’optique et distorsions visuelles pour proposer aux visiteurs une véritable expérience sensorielle et sensible.

 L’hybridation des matériaux et des formes, l’usage de l’encre métallique d’un stylo bille, la superposition de lignes ondulantes ou encore l’introduction d’une troisième dimension dans une œuvre bidimensionnelle, sont autant de ruses dont usent les artistes exposées pour cultiver décalages et dissonances dans l’espace pictural.

 Space Oddity c’est une invitation à faire l’expérience d’un espace perturbé et perturbant, un moment hors du temps offert “à ceux qui encore peuvent échapper, ne serait-ce qu’un instant, aux logiques implacables de notre monde” (Eunwan Han).













C H A N G E
Fondation d'entreprise Francès
2021












  Née en Corée du Sud, Eunwan Han vit et travaille à Paris. Diplômée à l’issue de ses études aux Beaux-Arts en Corée du Sud, elle rejoint la France pour compléter sa formation en Arts Plastiques à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne).

  Elle porte un intérêt particulier aux travaux dits « d’art brut » qu’elle redécouvre à l’occasion d’une visite au Museum Gugging. Inspirée par la ténacité et la concentration apparente des artistes, surtout les œuvres de Heinrich Reisenbauer, celle-ci s’impose de longs exercices graphiques, le plus souvent sur papier, par la répétition et la simplification des formes. Son travail s’organise autour de pratiques picturales : peinture et dessin sur le thème de la « Boite » représentant un univers qui lui est propre, poétique et imaginaire. Par son travail de recherche sur la forme et le motif, elle tente de bouleverser la représentation de la troisième dimension dans l’espace bidimensionnel.

  Elle a participé à de nombreuses expositions en Corée du Sud, aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni mais surtout en France.
















Lyon Art Paper
salon de dessin contemporain
Palais de Bondy
du 07 au 11 octobre 2020












 
  Multipliant les expériences plastiques, je me suis appropriée par le passé, des pratiques et des médiums tout aussi divers que la peinture, le dessin, l'installation ou encore la vidéo.

  Aujourd'hui, mon travail se recentre sur des pratiques picturales : peinture et dessin autour du thème de la boite représentant mon univers poétique et imaginaire par la simplicification et la répétition des formes. J'ai sciemment choisi des procédés simples : gouache et crayon sur papier. Par mon travail de recherche sur la forme et le motif, je tente de bouleverser la représentation de la troisième dimension dans l'espace bidimensionnel.



Arc-en-ciel, 30x40cm, crayon sur papier, 2020.












  Je suis fortement inspirée par l'Art Brut, les frontières entre la folie et l'art ainsi que les productions plastiques des malades mentaux dont j'admire la spontanéité et la ténacité des artistes, surtout les oeuvres de Heinrich Reisenbauer à Gugging.
Bouleversée par le décalages croissant entre le réel et l'idéal je tente, par la poursuite de mes activités plastiques, d'élaborer des modestes espaces de quiétude offerts à ceux qui encore peuvent échapper, ne serait-ce qu'un instant, aux logiques implacables de notre monde.






















Festival d'Art Contemporain -  Avignon
Parcours de l'art # 23
Un pas de côté
du 30 sep. au 22 oct. 2017













             Boîte, 20 X 20 cm, crayon sur papier, 2017.

 «La boîte» est le sujet unique des récentes séries produites par Eunwan HAN-OEHL, dans lesquelles elle développe une forme de poésie qui lui est propre. Elle multiplie sans relâche les variations autour de cette forme initiale, cet objet intriguant dont nous ne pouvons pas connaître le contenu sans en avoir ouvert le couvercle.
  Sciemment, elle choisit pour cette série des procédés simples et des formats réduits. Ces choix correspondent tant à sa personnalité et son humilité naturelle qu’au désir d’inviter le regard à s’approcher de son travail.
  L’artiste se propose aujourd’hui d’accompagner le public à découvrir son esprit vagabond dont elle dévoile une partie au travers des parois de ses « boîtes ».























Exposition Art Contemporain ART'IFICE - Montgeron
du 29 avril au 21 mai 2017













   Mon travail s’axe récemment autour du dessin et de pratiques picturales sur des supports de petits formats. J’ai choisi sciemment des procédés simples : huiles patinées sur bois, mine de plomb et crayon sur papier. A l’image d’une partie de mes productions de ces dernières années, je multiplie sans relâche les variations autour d’une forme unique tentant, en un sens, d’élaborer un langage poétique basé sur la simplicité par lequel je souhaite découvrir l’essence du monde qui m’entoure.

     La boite - sujet unique de mes récentes séries est un objet mystérieux dont nous ne pouvons connaître le contenu sans en avoir ouvert le couvercle. Je m’efforce, parfois par transparence, parfois par référence ironique, de proposer une représentation de ce que mon esprit vagabond à pu lire au travers des parois de ces objets.



Boîte, 20 X 20 cm, crayon sur papier, 2017.






















Novembre à Vitry  prix international de peinture
Du 16 nov. au 14 déc. 2014













 
Boîte, 24 X 24 cm, huile sur bois, 2014.
 
  S'inspirant d'observations d'ordre intimes, Eunwan HAN-OEHL abstrait à l'extrême une série d'univers clos sous la forme géométrique de la boîte.

   Une des factures dans laquelle se décline la série des boîtes est la peinture à l'huile sur bois où des techniques d'enlevé et d'effacement sont utilisées sur des représentations filaires et réductions géométriques approchant souvent la simplicité de la vue isométrique.






















Rue
Le prix du Prôlé, Nîmes
Du 01 oct. au 16 oct. 2012













Rue, 30 X 40 cm, acrylique sur papier, 2012.
   J'envisage la rue comme un lieu de mémoire particulier. Un lieu où tant de vies passent, s'écoulent ou se rencontrent sans que l'on a pu conserver la trace de ces événements. A la manière d'une mémoire volatile qui se viderai de son contenu dans l'instant suivant immédiatement l'inscription de données, la rue oublie, nous oublie et finalement s'oublie elle-même. Nous sommes pourtant conscients de l'existence des traces de vie que nos semblables impriment en ce lieu. Nous ne pouvons simplement pas les discerner. Je me propose de figer un instant, d'inscrire dans la rue un moment choisi de nos existences sous la forme d'une proposition plastique rappelant à tous que ce lieu n'est pas fait d'insignifiants passages mais qu'il appartient à nos vies tout autant que celles-ci lui appartiennent.












     



   Du tracé de la silhouette monochrome d'une ombre capturée à un instant donné sur les murs de nos rues s'échappent des formes colorées qui à la manière d'apparitions ré-investissent l'espace. Ces formes conservent les propriétés bidimensionnelles des ombres dont elles sont issues mais telles des découpages dans un matériau souple, elles subissent l'influence des éléments. L'apesanteur les courbe, le vent les ondule, la lumière s'y pose et créé de nouvelles ombres. Des aberrations de représentation apparaissent. Des formes se teintant de la couleur de l'ombre, les ombres elles-mêmes prenant la couleur des objets.









Rue, 40 X 30 cm, crayon sur papier, 2012.






















7ème Biennale Européenne d'Art Contemporain 
Thème : "Plus léger que l'art"- Pays invité: le Liban
Du 27 juin au 17 juillet 2011 à Nîmes













 

Zone interdite, technique mixte sur toile, 2x{(20x50)+(20x60)}cm, 2011.


    Plus léger que l'art...Plus léger que l'air? Si le transport aérien était encore dans la première moitié du siècle dernier synonyme de rêve et d'espoir son image aujourd'hui nous rappelle une toute autre réalité : Expatriments forcés, qu'ils soient politiques, économiques ou sanitaires ; Expulsions légales à la limite de l'égalité, conduites sous la contrainte aux frontières au mépris de toute humanité. Le voyage est pour certain l'expression de la perte de sa liberté. L'être humain se déplace aujourd'hui sur terre et dans l'espace par la force et non plus dans l'espoir de la découverte de nouveaux horizons.

   Deux silhouettes humaines simplifiées comme par réduction polygonale sont posées en aplats lisses dans un format longitudinal formant une echelle de valeurs dont les deux zones sont représentées par des fonds rouge et blanc. L'une de ces silhouettes pousse l'autre en l'excluant de sa zone d'influence tout en étandant la surface de cette dernière. L'autre ainsi poussé par la force chute en arrière et semble perdre ses couleurs et fondre sur le fond. Ce sujet exprime le décalage de vie entre le réel et l'idéal, la difficulté de l'intégration dans la société contemporaine.
 






















NK ART GALERIE
Du Vendredi 25 mars au lundi 25 avril 2011






































      Eunwan Han-Oehl est née en 1975 en Corée du Sud, vit et travaille à Paris.
Diplomée des Beaux-Arts en 1999, elle quitte la Corée pour compléter sa formation en Arts Plastiques à Paris I Panthéon-Sorbonne.
Multipliant les expériences plastiques, elle s'approprie des médiums et des pratiques tout aussi divers que la peinture, l'illustration ou encore la vidéo.
Ajourd'hui son travail se recentre dans deux pratiques bidimensionnelles, plus conventionnelles, distinctes et opposées tant par leurs formes que leurs mise en oeuvre. L'une est née de l'intérêt que l'artiste porte aux travaux dits "d'art brut" qu'elle redécouvre à l'occasion d'une visite au Gugging Art/ Brut Center.
Inspirée par la ténacité et la concentration apparente des artistes, celle-ci s'impose de longs exercices graphiques où la répétition de motifs géométriques simples posés en transparence, le plus souvent sur papier, forment des compositions abstraites que l'artiste affilie aux notions de monades telles qu'exprimées par les théories de Leibniz.

     L'autre de ses pratiques, figurative cette fois-ci et loin de la minute manuelle précédemment décrite, fait appel à des modes de production systématiques proches de ceux utilisés par l'art mural urbain, les thèmes exprimés n'en étant par ailleurs pas éloignés. Des silhouettes humaines simplifiées comme par réduction polygonale sont posées en aplats lisses en groupe où un sujet se trouve exclut, par couple s'interogeant ou se répondant, seuls face à un univers onirique. Tous ces sujets exprimant le décalage de vie entre le réel et l'idéal, la difficulté de l'intégration dans la société contemporaine.























Histoire de mon histoire
Le prix du Prôlé, Nîmes
Du 24 sep. au 30 sep. 2010







 






    Je tente de m'observer au travers d'un miroir mental afin de comprendre un univers personnel et, par extension, de mieux cerner l'existence humaine.

   Mon travail plastique illustre cette approche : deux silhouettes de la même personnes composées symétriquement. Elles se séparent, l'une dans le réel, l'autre dans l'irréel. Ces deux silhouettes semblent être pareilles mais elles sont différentes : le corps en jaune et en noir comme le décalage entre la réalité et l'idéal.






Chuchotement, technique mixte sur papier, 50 X 65 cm, 2010.



















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